Une tempête de neige, une grève de contrôleur aérien, un volcan crachant de la cendre, une grève de personnel au sol, du brouillard, un avion immobilisé pour des raisons techniques, pourraient bien vous bloquer à l'aéroport de Londres Heathrow.
Vous vous retrouveriez alors dans une chambre d'hôtel avec pour seule consolation des voitures circulant le long de Bath Road (route parallèle à aéroport).
Alors, si par hasard vous vous retrouveriez kidnapper par la nature à Londres. Je connais un moyen de profiter des environs de Heathrow sans avoir à aller au centre de Londres, dépenser votre argent du voyage dans les prix exorbitants des taxis londoniens. Londres reste une ville excessivement chère, au même titre que Paris, New York, ou Tokyo.
Le district de Windsor offre des possibilités de ballade et de découverte des plus extraordinaires. Il suffit de sauter dans le bus numéro 81 et de demander au chauffeur de vous déposer dans le petit village de Colnbrook au niveau de Park Street.
Datant du 12siècle, la route qui traverse ce petit village fut surnommée la route des rois d'Angleterre. Il est cité dans les histoires de Guillaume le Conquérant. Les rois traversaient alors Colnbrook pour se rendre à Windsor (le château de Windsor est actuellement le plus grand château habité au monde) en faisant des haltes dans des auberges.
Vers 1577 Colnbrook possède, pas moins de 15 auberges relais. La première fut construite en 1106 et elle existe toujours .The Ostrich Inn est actuellement la troisième plus ancienne auberge de toute l'Angleterre . Elle a fait l'objet de nombreux reportage télévisé, notamment " England most haunted" (les maisons les plus hantées d'Angleterre). Le Daily Telegraph s'est penché sur la question et d'autres journaux anglais aussi.The Ostrich Inn tient sa réputation de son propriétaire de l'époque , un dénommé Jarman qui fut accusé d'avoir assassiné plus de 60 de ses clients les plus riches, en les faisant tomber dans des cuves de bière en ébullition. Ils entassaient les corps sa femme et lui dans un endroit de l'auberge. Puis, ils les jetaient dans la rivière Colne.
Les meurtres se sont arrêtés depuis des siècles. Cependant, le nom de Jarman revient automatiquement, dès qu'on fait allusion à ces meurtres. D'après l'histoire, ils auraient inventé un lit spécial retenu par un système de poulie pour faire tomber les invités dans un chaudron.
Les meurtres se sont arrêtés depuis des siècles. Cependant, le nom de Jarman revient automatiquement, dès qu'on fait allusion à ces meurtres. D'après l'histoire, ils auraient inventé un lit spécial retenu par un système de poulie pour faire tomber les invités dans un chaudron.
L'auberge est un endroit incontournable à visiter. Particulièrement, le vendredi soir. Je fus accueilli par Julie, Jodi, Kirsty et Scott des serveurs de l'auberge , tous, avec un grand sourire et prêt à aider les clients. J'imagine qu'à l'époque de Jarman, ils auraient été parfaits dans le rôle de repérage de client à ébouillanter.
Nous nous installons un ami et moi à une table, car j'ai cru bon d'être accompagné au cas où je me ferai décanter dans le chaudron, de cette auberge si célèbre. Nous commandons une bière. L'endroit est magnifique et bien fréquenté. Trois grandes cheminées, un grand restaurant tenu, par un chef canadien Steve Tremblay, deux bars, un au rez-de-chaussée, et un autre à l'étage confèrent à ce lieu un certain charme.
Un jeune couple sort finir la soirée ailleurs. D'autres personnes rentrent, surtout des femmes très élégantes. Elles empruntent un petit escalier dont j'allais bientôt découvrir toute l'histoire. Un couple dîne à côté de nous. Quatre bonshommes boivent des Pint de Guinness (bière brune). Je tourne la tête. Je remarque un client, une grosse buche à la main en train de fournir la cheminée en bois. Cela doit être un habitué ou une habitude de la maison. Sur un fauteuil Chesterfield, un homme lit son livre tranquillement. Nous n'osons pas le déranger. Serait-il le candidat parfait à finir dans le chaudron ? En fond sonore une musique de Simple Red (groupe écossais) joue alors que les fourchettes et les couteaux tapent dans les assiettes .On amène les mets du couple d'à côté. Je note au passage que la cuisine est très moderne et raffinée.
Un jeune couple sort finir la soirée ailleurs. D'autres personnes rentrent, surtout des femmes très élégantes. Elles empruntent un petit escalier dont j'allais bientôt découvrir toute l'histoire. Un couple dîne à côté de nous. Quatre bonshommes boivent des Pint de Guinness (bière brune). Je tourne la tête. Je remarque un client, une grosse buche à la main en train de fournir la cheminée en bois. Cela doit être un habitué ou une habitude de la maison. Sur un fauteuil Chesterfield, un homme lit son livre tranquillement. Nous n'osons pas le déranger. Serait-il le candidat parfait à finir dans le chaudron ? En fond sonore une musique de Simple Red (groupe écossais) joue alors que les fourchettes et les couteaux tapent dans les assiettes .On amène les mets du couple d'à côté. Je note au passage que la cuisine est très moderne et raffinée.
Les serveuses toujours aussi souriantes et accueillantes mettent les clients à l'aise. Je remarque, accroché au mur, une grosse plume d'autruche sous vitre. Julie , la charmante serveuse, me demande si tout va bien. Je profite pour lui faire un large sourire. Je lui dis qui je suis. Un peu de pub pour Directmonde ça ne fait pas de mal. Elle s'empresse de me raconter brièvement l'histoire de Jarman que je connais déjà. Puis, elle me dit qu'il y a une réplique miniature du fameux lit, "attrape client riche" .
En effet à droite de la porte d'entrée en sortant, dans une petite vitrine musée accrochée au mur, on retrace l'histoire du lit. Elle me présente ensuite à Steve Tremblay un jeune chef canadien dans le vent qui quitte son fourneau pour venir me parler. Tout à son honneur. Il me fait visiter les lieux. À l'étage, je suis accueilli par une vraie autruche empaillée derrière une vitre. Tant qu'à faire pourquoi mettre du plastique dans un endroit à réputation sanguinaire. Il fallait bien une vraie bête qui le soir j'imagine revient à la vie et parcours l'auberge en compagnie de son maitre Jarman. Il me pointe du doigt une chambre. Il parait qu'ils entassaient les morts ici, il me dit. Chouette! Ce sont les toilettes pour dames, je ne crains rien. On continue. Le bar du haut est bondé. La musique bat son train et les femmes élégantes boivent du vin. Nous nous dirigeons dans un petit couloir. Il ouvre une porte, l'interrupteur ne fonctionne pas. Ah ! Jarman n'est pas content de cette visite, je me dis au fond de moi.
Il ne souhaite point être dérangé par cet inconnu venu d'ailleurs et qui circule dans son auberge à la recherche d'indices. Je jette un coup d'œil aux toilettes pour hommes, histoire de tester l'atmosphère fantomatique. Lorsque je redescendis retrouver mon pote qui avait déjà terminé sa Guiness. J'ai eu l'envie de me commander une nouvelle Pint de Grolsh (bière anglaise). Après tout Jarman ou pas de Jarman , The Ostrich Inn reste un endroit très agréable à commencer ou à finir une soirée le vendredi . Je parcours des yeux une dernière fois l'endroit et je me dis au moins une poutre de cette bâtisse à traverser le temps, seule témoin qui pourrait me raconter la vraie histoire du The Ostrich Inn. Ah! Si seulement les murs pouvaient parler.(Dominique Lancastre)
(Publié le 8 mars 2011 Copyright@dominique.lancastre)
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