mercredi 31 août 2011

Grand Centrale New York

Dans le roman la Nuit du Renard de Mary Higgins Clark, une jeune femme et un petit garçon sont séquestrés dans les sous-sols de la gare.
Dans le film la Mort aux Trousses (1959) le personnage de Gary Grant s'enfuit de New York en y prenant un train de nuit.
Robert de Niro et Meryl Streep s'y croisent et s'y retrouvent à plusieurs reprises dans le film Falling in Love ( 1983).
Dans le final du film l'Impasse (1983) le personnage d'Al Pacino est poursuivit.
Le personnage Robert Neville , joué par Will Smith, est pris au piège dans Je suis une légende (2007)
Autant de films et d'acteurs connus qui ont mis à l'honneur le Grand Central, cette gare mythique à New York. Le Grand Central Terminal ou Grand Central Station New York suscite autant d'intérêt que la Tour Eiffel(Paris), ou Le London Bridge(Londres). Avec ses 70 0000 passagers qui y transitent en semaine, une véritable ville s'y croise.




Une fourmilière à l'heure de pointe. De nos jours, c'est un terminal de trains de banlieue appartenant à la Metro-North Commuter Railroad Company, qui exploite plusieurs lignes desservant les comtés de Westchester, Putnam, et Dutchess dans l'état de New York, ainsi que ceux de Fairfield et New Haven dans le Connecticut.
C'est également une importante station de métro, où l'on trouve des correspondances entre les lignes 4, 5, 6, et 7. À quelques pas se trouve le Chrysler Building légendaire.


Parée de ses plus beaux bijoux. Telle une princesse elle attire et elle suscite l'intérêt même le week-end de touristes cherchant à immortaliser l'endroit de leurs objectifs. D'énormes lustres remontés de centaines d'ampoules éclairent comme des boucles d'oreille sa belle robe blanche cassée.
Le marbre brille de mille feux. Au milieu à la manière d'un gros médaillon en or sur sa poitrine, l'horloge mythique d'une valeur de plus de dix millions de dollars indique l'heure pour rejoindre Harlem ou une autre ville de la banlieue New Yorkaise.
Elle donne l'impression d'être coiffée d'un grand chapeau vert émeraude, son plafond donne le tournis, une réplique des constellations du ciel, malheureusement à l'envers. L'artiste évoqua pour se défendre son effet artistique : il s'était tout simplement 
trompé dans son calcul et peignit à l'envers son œuvre.




44 quais, 67 voies. 41 au niveau supérieur et 26 au niveau inférieur. On y trouve une galerie marchande, plusieurs restaurants dont le fameux Oyster Bar , des Fast- food (on n'y échappe pas aux USA), kiosques à journaux et plus d'une quarantaine de boutiques. Dehors, des vendeurs de Hot –Dog très typique pour New York.



Deux escaliers rappelant les palaces de Saint Petersburgh(Russie) se font face. Un panneau indique "interdiction de s'y asseoir". Le grand hall ou virevolte mille touristes les séparent. Ses grands panneaux affichent des horaires de trains avec des directions à faire rêver un touriste à la recherche de sensation forte. D'ici on peut rejoindre le Uptown et descendre à East Harlem direct ou encore Morningside Heights avec un changement à Times Square. Pour les amateurs de jazz, le Showman's" au 125th Street & Morningside Avenue. Cynthia Holiday s'y produit. Le Lenox Lounge pas loin. Le célèbre MalcomX y trainait.



On propose des visites guidées de la gare. Une vue imprenable sur la foule du dimanche où chacun semble s'être déclaré photographe. Les clics et les clacs et les flashes des appareils photo font rage sous le regard désabusé des policiers qui circulent et veillent.
Je bute sur un New Yorkais alors que mon regard se perd dans le plafond. Agacé surement par tant de touristes il n'eut même pas le temps d'accepter mes excuses. Nous sommes à New York, les civilités sont minimes dans les grandes villes.
La gare est propre et bien entretenue. On a presque l'impression de pénétrer dans un musée. Je demande à une Américaine accompagnée d'une amie de me prendre en photo. Après deux ou trois clics où je sortis aussi flou comme si le brouillard de Londres m'avait suivi jusqu'ici. Je les remercie.
Je n'ose pas par politesse leur redemander de refaire la photo. Is it ok ? me lança une d'elles. « perfect » je réponds avec un large sourire, mais je n'en pense pas moins. Un couple me demande de les prendre en photo. Ici comme dans un rituel c'est l'échange favori.
Un clic et les voilà immortaliser à tout jamais. Ce ne fut pas mon cas. Des couples, des âmes esseulées, des amoureux, des retraités, des couples avec enfants. Tout monde erre dans ce hall de gare, tellement grand qu'on a du mal à savoir par où commencer la visite.
J'observe les moindres recoins de cet endroit. Tout semble avoir de l'intérêt. Quand je ressors de cette gare magnifique, j'ai l'impression d'avoir remonté le temps. Le contraste avec les grattes ciel qui brillent au soleil et cette gare ancienne me laisse perplexe. Mais le devrais-je ? Je suis aux États-Unis le pays de tous les paradoxes. (Dominique Lancastre)

(Publié le 5 avril 2011 Copyright@dominique.lancastre)

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