lundi 5 septembre 2011

Paris, fin de l'été.

Le temps instable s’est à nouveau installé dans le ciel de Paris. Une journée de canicule suivie d’une grosse averse et des orages, un vent frais rappelle l’arrivée de l’automne. Douze millions d’élèves reprennent le chemin de l’école. Les juilletistes regardent avec envie le bronzage des derniers vacanciers en provenance du sud de la France ou d’ailleurs. Le Mexique peut-être, un air de sombrero encore dans la tête ou bien Rio de Janeiro avec encore le rythme de la samba dans les hanches.
Les feuilles des platanes commencent à jaunir et la pluie fera bientôt son apparition quotidienne amenant avec elle son lot de maladie. Rhume , bronchite et compagnie. Le pharmacien s’enrichit en période automnale.
Pourtant, Paris reste Paris  quelque soit la saison. Les nuages cachant le soleil n’ont pas empêché les derniers touristes de se promener sur la plus belle avenue au monde. Une petite laine sur le dos, ils admirent Notre Dame en bateau-mouche.
 L’ile de la Cité dévoile son architecture rayonnante.Les façades de la mairie de Paris ,une merveille. La tour Eiffel ne craint pas la rouille. Elle défit plus que jamais le ciel gorgé d’eau. Il est temps de prendre un café et un pain au chocolat à la Brioche Dorée. Ce soir ,pourquoi  pas le Lido, l’affiche semble être intéressante.
 Les montgolfières dans les vitrines de Louis Vuitton donnent des envies de s’évader dans le magasin à remplir des malles en cuir de sacs et de vêtements à des prix à couper le souffle. Attention au porte-monnaie.  
Un autocar rempli de touristes Hong Konguais déverse sur le trottoir d’en face des visiteurs armés d’appareils photo au cou. Ils s’agitent. La maison Vuitton. Que dis je ? Le temple Vuitton devant leurs yeux écarquillés. Le magasin , le vrai pas celui des usines de Chine. Ils auront le plaisir d’annoncer en arrivant qu’ils ont acheté un modèle précis d’un sac précis au temple Vuitton.
La reprise est dure, les jambes bronzées trainent difficilement au travail. Un couple de Saoudiens savoure un chocolat chaud chez La Durée. un homme seul attend sa 1664. Les bars ne sont plus remplis comme avant. Les femmes se font rares. La drague devient difficile.
Des passants rêvent de la dernière nouveauté de Peugeot. Mais, il reste très peu d'argent sur le compte en banque.La fin de saison est bien là. Le marchand de journaux se barricade derrière ses portes cartes postales. Trop de questions. Trop de directions à donner.Il n'est pas un bureau d'information.
Les nuages disparaissent. le soleil fait timidement son apparition.On en a plus besoin. Il est temps de rentrer et de retrouver les bousculades d'avant juillet dans le métro. Un livre en guise de compagnie.C’est Paris, fin d’été.

(Copyright@dominique.lancastre )

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