mardi 25 octobre 2011

Escale à la Martinique ( Centre et Sud)



A environ 8000 kilomètres de Paris, baignée dans la mer des Caraïbes, l’île aux belles fleurs n’a perdu aucun de son charme d’antan. En 1502 Christophe Colomb rencontrait sur son passage une île appelée « Jouanacara-Matininino » habitée par les Kalinas. Le nom évolua selon les prononciations en Madinina, « l’ile aux fleurs », Madiana, Matinite et en enfin, par influence de l’ile voisine de la Dominique, le nom est devenu Martinique.


La Martinique est à la fois une région et un département  d’outre-mer français. La première chose qui frappe en arrivant est le non-contrôle des passeports  comme en Guadeloupe d’ailleurs ( île sœur). Une politique instaurée par le gouvernement Sarkozyste. Une façon de faciliter les formalités d’entrée, car les passeports sont contrôlés à l’embarquement en métropole.




L’aéroport Aimé Césaire d’une très grande fonctionnalité souligne bien que nous sommes dans un département français. Pour avoir visité  les îles anglaises environnantes, la différence est frappante. Un air de métropole  règne. Mais, la chaleur et le soleil ramènent à la réalité : nous sommes bien sous les tropiques.



Les routes sont bien entretenues  et  les embouteillages sont monstrueux. Ici, la voiture règne en maître. Les transports en commun sont peu visibles. Peut-être un signe de pauvreté pour les utilisateurs. Les marques de voitures dénotent des signes extérieurs de richesse en apparence. Comme dans  tous les départements français les problèmes sont au quotidien.




Fort-de-France a un charme certain qui conquit  le voyageur habitué à un certain confort. On se retrouve dans les nombreux magasins qui ressemblent à ceux de la la métropole, la société de consommation ne déroge pas à la règle..




Lîle est montagneuse,  un véritable atout pour les photographes. Une fois dans les hauteurs des vues surprenantes s’offrent à ses yeux. Fort-de-France est resplendissante sous le soleil et le vent de l’Alizé, les couleurs chatoyantes des toits des maisons lui confèrent une certaine exclusivité.




Les quartiers comme La Trenelle sont là pour rappeler des problèmes d’architecture pour une île volcanique et balayée par le cyclone. Mais, en parallèle une architecture moderne semble prendre le dessus.







Les touristes trouvent refuge dans les hôtels climatisés des Trois-îlets où des bateaux font le va-et-vient pour visiter le rocher du Diamant ou faire des  promenades en mer. A la Martinique les communes semblent être plus proches  les unes aux autres qu’en Guadeloupe. Ce qui est encore un atout pour le visiteur désirant de connaitre l’ile dans son ensemble.






 L’île est belle et on comprend mieux pourquoi on parle d’île aux fleurs puisqu’elles sont présentes partout. Des fleurs donc le sourire, mais ce n’est pas toujours le cas comme dans les autres îles de la Caraïbes, l’accueil laisse à désirer. On toise, on scrute de la tête au pied d’une façon  fort désagréable le nouveau venu  qu’on remarque dans le moindre fait et geste, mais aussi dans l’habillement. Au début cela surprend, mais on comprend vite que c’est la façon de faire et cela devient même amusant. Car une fois le voyageur habitué, les Martiniquais sont adorables et accueillants pour la plupart.






Le soir, les rues de Fort de France se vident. La vie nocturne prend son élan dans certaines communes avoisinantes ou certains quartiers comme Anse Mitan. Mais, s’y rendre n’est pas toujours facile surtout la nuit le weekend ou les rues étroites prennent des allures de Formule 1. Conduire dans ces îles relève d’un certain défi : il vaut mieux savoir ou l’on va ! Un homme avertit en vaut deux, mais le charme est bien là et l’île attrayante.( Fin de première partie)




copyright@dominique.lancastre

lundi 3 octobre 2011

Downtown New York : les galeries d'art.



Dans la ville qui ne dort jamais, la Big Apple est toujours là pour nous étonner. Ses ponts nous émerveillent, les gratte-ciels nous subjuguent et quand la nuit tombe  et que les restaurants ouvrent leur porte c’est le monde entier qui bouillonne à New York.


Une ville incontournable. Une destination très appréciée par les touristes du monde entier. La Veme avenue fait rêver. The Madison avenue donne des envies de danser et Broadway des envies de chanter. Mais c’est dans le Dowtown  New York et dans le quartier de Chelsea que des envies de peindre se font ressentir.


Depuis le milieu des années 90, Chelsea est devenu le centre d’art  de New York lorsque les galeries quittèrent  Soho pour s’installer dans ce qu’on appelle aujourd’hui the Art district. Entre la 16e et la 27e rue, entre la 10e et la 11e avenue  plus de 350 galeries d’art. Des artistes connus ou en devenir s’y sont installés.



 Avec 350 galeries il faudrait des pages et des pages pour expliquer chaque artiste. Vol Direct ,s’est concentré sur la 24e rue pour jeter un œil sur les chevaux de Deborah Butterfield artiste confirmée qui expose au Danese Gallery. Une œuvre , des plus incroyables , fabriquée à partir de branches d’arbres et qui fait honneur au matériel noble, le bois.





Un peu plus loin dans cette même rue on peut admirer diverses galeries, dont celle de Susan Inglett.


Dans un genre différent, Bruce Silversteine propose des photos d’ombre.



Mais ce sont les tableaux très colorés au Mark Weiss Gallery qui attirent l’attention tant par la taille que par la composition.



Une pure merveille pour les amoureux de l’art contemporain. A ne pas rater absolument : le Dowtown New York une autre façon de voir New York.


Boston la légendaire.



Rendue célèbre pour son Boston Tea Party , révolte politique contre le gouvernement britannique qui avait décidé d’augmenter les taxes sur les produits des colonies pour pallier ces lourds problèmes de trésorerie. Les colonies qui ne sont pas représentées au parlement britannique le prennent très mal. Le thé qui à l’époque était le produit le plus taxé devient le point de discorde  entre l’Angleterre et ses colonies. Les colons boycottent le thé de la compagnie anglaise des Indes. Le gouvernement britannique ferme le port de Boston et tente avec l’armée de débarquer ce thé qui finira dans la mer d’ailleurs d’où le Boston Tea Party.

Ce  résumé explique la situation stratégique de la ville de Boston  qui est  à environs de 6h de vol du Royaume –Uni. Une ville intéressante qui va connaitre un important essor au 18e siècle et dont le développement est encore important jusqu’à nos jours.

C’est aussi la ville avec l’une des universités les plus prestigieuses au monde : Harvard créé en 1636. Bien que n’ayant  aucun rapport à l’église. L’université est au départ créée pour former des Congrationalistes  et des unitariens .


Boston, c’est aussi la ville avec une des bibliothèques les plus complètes au monde : The Public Library Boston  qui compte 14,9 millions de livres, 600 000 photographies, des dessins de Rembrandt, Durer, Goya, Daumier, Toulouse-Lautrec. 350 000 cartes anciennes. Elle abrite aussi un million de manuscrits.



Contrairement à certaines villes aux États-Unis que l'on peut trouver peu intéressantes, Boston en plus de son attrait historique donc touristique reste une ville très agréable pour le shopping  et des diverses possibilités de sortie le soir .

Les Américains qualifient souvent Boston de Clean City. Ce qui est vrai  c’est une ville très propre contrairement à New York où on l’on ne s’ennuie pas. Une ville  qui mérité le détour et qui offre différentes possibilités de visites. A noter, à cause de sa situation géographique il est préférable de s'y rendre en été. L'hivers est très rude.Bon voyage.